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Messages - sergiodadi

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Articles de sites web / [paulette-magazine.com] DÉCOUVERTE : NIKKI YANOFSKY

 L’artiste canadienne Nikki Yanofsky a seulement 20 ans et déjà un CV étourdissant. Elle donne son premier concert à l’âge de 12 ans sur la scène d’un des plus prestigieux festivals de jazz, se fait connaître avec une reprise d’Ella Fitzgerald deux ans plus tard, sort son premier album à 16 ans et collabore avec les plus grands. Nous avons rendez-vous à l’hôtel du Panthéon pour la promotion de son nouvel album, Little Secret, produit par Quincy Jones. Son assurance et son aisance frappent d’emblée. Nikki a la tête sur les épaules, elle sait ce qu’elle veut et va droit au but. Rencontre avec une artiste désarmante.
 
Paulette : Ton style est profondément enraciné dans la culture jazz. C’est rare pour une jeune fille de ton âge de choisir cette voie. Pourquoi ce choix ?
Nikki Yanofsky : C’est le jazz qui m’a choisi en quelque sorte. C’est très naturel pour moi de chanter cette musique parce que c’est ce que je fais depuis mon plus jeune âge. Faire un album jazzy n’était pas une décision consciente, mais c’est finalement ce qu’il en ressort parce que mes influences sont profondément enracinées dans cette culture.
 
Sur cet album, le jazz et la soul sixties se parent de sonorités plus actuelles comme le hip-hop, le r’n’b, la pop. C’était important pour toi d’arriver avec un son plus moderne ?

Oui c’était très important mais encore une fois, ce n’est que le reflet de mes influences. J’adore Ella Fitzgerald et Ray Charles, mais j’écoute aussi beaucoup de musiques actuelles. Donc, je pioche dans ces différents styles de musique et à l’arrivée, tout se mélange. Enregistrer avec Quincy Jones m’a encouragé dans cette voie. Je me retrouve dans ses influences, qui font le grand écart entre Franck Sinatra et Michael Jackson.
 
Etait-ce une manière d’éviter l’exigence liée au jazz ?

A vrai dire, j’ai l’impression de donner une couleur jazzy à tout ce que je chante. Même quand j’interprète des chansons d’autres répertoires, ça sonne jazz, sans doute à cause de ma voix. J’ai un vibrato rapide et c’est très commun chez les artistes de jazz. Donc même quand je chante une chanson pop, ça sonne jazz !

C’est un album très personnel. Tu dis n’avoir fait aucun compromis. Est-ce que c’était le cas dans le passé ?

Je pense qu’avant cet album je ne savais pas vraiment comment ça marchait, ce que ça impliquait de faire des compromis ou non. Je n’avais que 15 ans. C’est très facile d’orienter quelqu’un de cet âge. Mais à 20 ans, vous grandissez. Cet album m’a vraiment forcé à me demander qui j’étais en tant que chanteuse et qui je suis maintenant. Il m’a permis de me connaître mieux en tant que personne. Il y a une époque, c’est vrai, où les gens me disaient : tu devrais reprendre des standards de jazz ou faire de la pop pour passer à la radio. Mais j’ai dit non, parce que je savais que je ne serai pas heureuse si je me contentais de faire ça. Aujourd’hui, j’ai mon mot à dire ! C’est ce que j’entends par « ne pas faire de compromis », je suis moi-même !
 
“Le jazz n’est pas une musique effrayante ultra théorique jouée par des nerds”
 
Qu’est-ce qui te tenait à cœur sur ce nouvel album ?

Sur cet album, je voulais montrer aux gens que le jazz n’est pas une musique effrayante, ultra-théorique, jouée par des nerds. Le jazz est souvent stigmatisé comme un style de musique compliqué, intimidant, un peu vieillot. Pour moi, le jazz est synonyme de plaisir, de créativité et de liberté. Il suffit juste de se laisser traverser par la musique et rester à l’écoute de sa personnalité.
 
Ta voix est incroyable. Comment as-tu acquis cette technique ?

J’ai appris à chanter en écoutant les autres. A vrai dire, je chante depuis que je sais parler, j’ai toujours chanté. J’ai commencé à faire beaucoup de concerts à l’âge de 10 ans. Je n’arrêtais pas d’écouter Aretha Franklin, Stevie Wonder, les Beatles, Ella Fitzgerald. J’apprenais à interpréter chacune de leurs chansons, j’étais obsédée par tous ces artistes.  Je me suis forgée une identité vocale grâce à cette bibliothèque musicale. Je me suis familiarisée avec différentes techniques vocales. Chanter du Aretha Franklin demande de faire un gros effort sur sa voix. Et j’ai appris tout ça en écoutant les chansons, tout simplement. Plus tard j’ai fait appel à un coach vocal qui m’a aidé à comprendre et utiliser ce que j’avais appris. J’avais le feeling, il m’a apporté le savoir-faire.
 
Dans ton nouveau single, Necessary Evil, tu empruntes l’intro d’une vieille chanson de Charles Aznavour, Parce que tu crois. Tu écoutes beaucoup de chansons françaises ?

Pas autant que je le devrais, mais Aznavour bien sûr. J’aime aussi Stromae, Ben L’oncle Soul. Mais il est clair que j’écoute davantage de musiques anglo-saxonnes, parce que je suis très sensible aux paroles – c’est ce qu’il y a de plus important pour moi dans la musique. Je n’aime pas passer à côté du sens d’une chanson, j’aime en comprendre chaque mot. Et en français, c’est plus compliqué. Peut-être que ça m’aiderait d’écouter davantage de chansons en français ! (rires)

Tu dis : “La plénitude est l’ennemi de l’ambition”. Est-ce que c’est la recette du succès ?

Oui ! Dès l’instant où vous êtes satisfait, vous avez tendance à vous arrêter de travailler. C’est bien d’être fier de son travail, d’être satisfait d’une chanson – si quand elle est terminée, c’est exactement ce que vous vouliez. Mais si être satisfait signifie que vous vous reposez sur vos acquis, alors c’est la mort de la créativité. Vous devez continuer à travailler : Ok, j’ai fait ça, qu’est-ce que je peux faire d’autres maintenant ? C’est ma philosophie !
 
A l’âge de 12 ans, tu deviens la plus jeune participante du festival de jazz de Montréal. Comment te sentais-tu avant de monter sur scène ?

Je n’oublierai jamais ce sentiment. J’étais dans ma chambre d’hôtel qui se trouvait juste derrière la scène. On était dans les derniers étages. J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu tous ces gens ! C’était complètement dingue ! 125 000 personnes qui grouillaient tout autour ! J’ai regardé ma mère et je lui ai dit : Oh mon dieu, regarde tous ces gens ! Elle ne savait pas vraiment comment réagir, c’était mon premier concert, mais elle a fait semblant de ne rien voir. Alors j’ai dit : Ok, c’est parti ! J’ai pris l’ascenseur et je suis montée sur scène. Je n’étais pas nerveuse. Peut-être parce que j’étais très jeune…  J’avais conscience de ce qui allait se passer mais j’étais insouciante. J’ai compris qu’il n’y avait aucune raison d’avoir peur et c’est en quelque sorte devenu mon état d’esprit !
 
Tu as peaufiné cet album pendant 4 ans, surtout les textes. Il y a quelques années, les thèmes des chansons n’étaient pas toujours adaptées aux préoccupations de tone âge. Aujourd’hui, tu as trouvé ton sujet de prédilection ?

J’écris habituellement des chansons qui racontent une histoire ou des chansons qui sont plus mystérieuses. J’aime de plus en plus ces chansons un peu hantées, terrifiantes. J’aime ce genre de titres comme Little Secret, Blessed With Your Curse, Jeepers Creepers, Necessary Evil… Je ne saurais pas l’expliquer mais j’aime les choses qui ont une portée cinématographique, voire dramatique.
 
J’ai l’impression que tu as déjà vécu plusieurs vies. Que peut-on te souhaiter de plus aujourd’hui ?

Honnêtement, je vis mon rêve un peu plus chaque jour. Je ne veux rien de plus et rien de moins. Juste continuer de chanter comme je suis supposée le faire.
 
Une dédicace pour Paulette ?

Merci beaucoup de ton soutien. J’espère qu’on pourra remettre ça très bientôt !

 source: http://www.paulette-magazine.com/fr/culture/article/decouverte-nikki-yanofsky/4510
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Articles de sites web / [fr.canoe.ca] Quincy Jones impressionné par Nikki Yanofsky
Quincy Jones sait reconnaître le talent.

Donc, lorsque le producteur-compositeur-arrangeur légendaire de 81 ans (Frank Sinatra et Michael Jackson figurent parmi ses collaborateurs de ces six dernières décennies) décide de cogérer la carrière de Nikki Yanofsky et d'assurer la production exécutive de son dernier album Little Secret, la jeune chanteuse pop-jazz originaire de Montréal peut se permettre de dire qu'elle a «officiellement» réussi.

«Savoir qu'une personne comme Quincy croit en vous, cela vous donne l'impression que vous pouvez tout faire, car s'il met de l'espoir en vous, vous ne voulez pas le décevoir, a déclaré Yanofsky, 20 ans, accompagné de Quincy Jones lors de sa récente visite à la Canadian Music Week de Toronto. C'est le roi du jazz et le roi de la pop en matière de production, il est à la frontière de ces deux mondes (…), le fait de l'avoir à mes côtés était idéal.»

Rencontre déterminante

Lorsque Nikki Yanofsky rencontre Jones, elle n'a que 14 ans et collabore déjà avec une autre légende de la production, Phil Ramone. «Je suis allé chez Quincy, car il savait que je chantais du jazz, a expliqué l'artiste dont la seule date confirmée de sa tournée canadienne est le 27 juin, au Metropolis de Montréal, dans le cadre du Festival international de jazz. Puis, elle s'envolera avec Quincy Jones en Europe, pour donner une série de spectacles en solo.

«Je suis persuadée qu'il reçoit beaucoup de propositions de la part de jeunes chanteurs. C'est génial d'avoir eu la chance de le rencontrer. Il est entré dans son salon, vêtu d'un peignoir Missoni, il a toujours son Missoni, ses chaussons et un «smoothie» aux bleuets. Il s'est assis et m'a dit: «Alors, qu'allez-vous me chanter?», et j'ai chanté Somewhere Over the Rainbow et Lullaby.

«J'ai été époustouflé, a commenté Jones. J'ai rencontré Stevie Wonder quand il avait 12 ans, Aretha Franklin et Michael Jackson au même âge. J'ai rencontré beaucoup de gens, et le talent est en eux à cet âge-là. Dès que Nikki a ouvert la bouche, je l'ai entendu, immédiatement. Comme nous le savons depuis longtemps dans l'industrie du disque: si vous ne pouvez pas identifier le chanteur en 20 secondes, cela ne fonctionnera pas. L'identité doit être présente. J'ai tout de suite reconnu la sienne. C'est la chose la plus importante, et j'ai toujours été un défenseur des jeunes qui ramenaient la musique à ses origines.»

Moment idéal

Pour faire court, le moment était idéal pour Quincy Jones pour produire Yanofsky, et les résultats sont probants sur Little Secret.

«J'ai commencé à travailler sur les chansons et je les ai montrées à Quincy, l'une d'elles était Something New avec (le classique instrumental de Jones) Soul Bossa Nova (dans la chanson), un hommage que j'ai voulu lui rendre pour le remercier, et il m'a dit qu'il avait aimé, que la touche jazz avait apporté quelque chose de nouveau.»

Jones, dont la charge de travail actuelle comprend 10 films, quatre albums et six spectacles à Broadway, a confié ne pas vraiment vouloir changer le son de Yanofsky, mais plutôt avoir une relation ouverte et honnête avec elle. «Je voulais voir qui elle était vraiment, c'était important, elle sait qui elle est. Il n'y a rien qu'elle ne puisse me dire, et vice-versa. C'est très important, c'est un signe d'amour.»

«Je voulais avoir des chansons originales qui unissent mes influences à la musique contemporaine et aux choses que j'aime écouter en ce moment, faire quelque chose de frais et nouveau, a ajouté Yanofsky. C'était incroyable. Comme il l'a dit, il voulait simplement que je sois moi-même, et c'est quelque chose de rare.»


source: http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2014/05/22/21688561-qmi.html
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Articles de sites web / [francemusique.fr] Jazz Bonus : Nikki Yanofsky
 
Parution chez Universal de « Little Secret » de la chanteuse canadienne Nikki Yanowsky.

Depuis ses débuts fracassants au Festival International de Jazz de Montréal 2006 où elle devint à 12 ans la plus jeune tête d’affiche de l’histoire de cette manifestation, la chanteuse canadienne Nikki Yanofsky a parcouru bien du chemin.

Du sommet des charts jazz - près de 50 000 ventes en France pour « Nikki » son dernier album sorti en 2010 - à la cérémonie d’ouverture des JO de Vancouver où elle se produisit devant 3,2 milliards de spectateurs, des tournées prestigieuses dans les plus belles salles du monde (mémorable Olympia à Paris en 2011) aux fructueuses collaborations avec des légendes telles que Stevie Wonder, Will.i.am ou encore Elton John, la jeune prodige a, sans conteste, su confirmer les espoirs placés en elle!

Bénéficiant désormais des conseils avisés de Quincy Jones, son mentor, co-manager et producteur exécutif, Nikki présente « Little Secret », un nouvel album explosif au croisement du jazz originel - tel qu’il était dansé dans les juke joints du Sud des Etats-Unis dans les années 30 -, de la soul sixties et d’une certaine pop, gorgée de soleil californien. Un charme rétro mais produit de manière moderne au point qu’il est parfois difficile de déterminer de quelle époque datent les chansons.

Enregistré et réalisé avec l’aide de Rob Kleiner (Cee-lo Green, Flo-Rida…), Harmony Samuels (Ariana Grande, Chris Brown…), David Wilder (Macy Gray, Rod Stewart…), Mocean Worker et Dan Cinelli (Prince, Arcade Fire) Nikki réussit à mêler parfaitement structures de pop-song et cuivres de big-band, rythmes festifs et harmonies d’une grande finesse, mélodies entêtantes et solos de scats… Sa voix puissante et parfaitement maîtrisée, assure la cohérence de l’ensemble.

Cette approche trouve sa parfaite illustration dans « Something New », le premier single de l’album, une chanson pétillante qui emprunte des éléments à « Soul Bossa Nova » de Quincy et à « Watermelon Man » d’Herbie Hancock en leur insufflant un groove imparable.

Quand on demande à Nikki comment elle définirait sa musique, elle répond en souriant : « un mélange d’Ella Fitzgerald, d’Etta James, de Ray Charles, de Quincy… et de moi».

Voilà donc son petit secret !

source: http://www.francemusique.fr/jazz/jazz-bonus-nikki-yanowsky-28644
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Articles de sites web / [www.melty.fr] Nikki Yanofsky : Little Secret, son album sort aujourd'hui
Nikki Yanofsky : Little Secret, son album sort aujourd'hui !

Nikki Yanofski n'avait pas sorti d'album depuis 2010. Aujourd'hui, elle sort "Little Secret" à 20 ans. Elle a déjà parcouru un bon bout de chemin.

Quatre ans après son premier album, Nikki Yanofski revient ! Elle sort son album jazz et soul, "Little Secret" ce 19 mai. Elle a travaillé avec Quincy Jones sur cet album, l'ancien producteur de Michael Jackson. Le premier titre de son album s'intitule "Something New". Le clip de cette chanson, sorti en septembre 2013, est associé à des couleurs et un décor vintage. Son dernier album, Nikki (2010) avait comptabilisé 50000 exemplaires en France. Sur son compte Twitter, la chanteuse semble ravie de la sortie de son album en France : "Bonjour la France ! Mon album #LittleSecret est sorti aujourd'hui ! Hope you like it :) Merci".

Et puisqu'elle aime notre pays, elle sera en concert le 1er juillet divan du monde à Paris et le 3 juillet au Théâtre Antique de Vienne. Lors d'un interview avec melty.fr, Nikki Yanofski a confié que "commencer jeune [lui] a prouvé qu'[elle] pouvait le faire".Nikki Yanofski, la chanteuse canadienne est un enfant prodige du jazz. Dès l'âge de 12 ans, elle se produit sur un bon nombre de scènes. En 2010, elle a chanté l'hymne canadien aux jeux d'Olympique d'hiver à Vancouver. A l'âge de 17 ans, Nikki Yanofski s'est produite à l'Olympia. Si jeune et déjà un CV bien rempli !


source: http://www.melty.fr/nikki-yanofsky-sortie-de-son-album-aujourd-hui-a285773.html
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Articles de sites web / [www.lapresse.ca] Nikki Yanofsky: un disque qui lui ressemble
Nikki Yanofsky: un disque qui lui ressemble

Nikki Yanofsky lancera enfin mardi l'album Little Secret, qu'elle chantait déjà au TNM lors du Festival de jazz de l'an dernier. Un disque de chansons plus pop et actuelles et pourtant vraiment enracinées dans le jazz, explique la jeune chanteuse montréalaise.

Nikki Yanofsky est une habituée du Festival de jazz de Montréal où elle chantait déjà à 12 ans, mais elle en sera à son premier concert au Métropolis le 27 juin. C'est pourtant la salle qui convient le mieux à la musique de son nouvel album, Little Secret, dont le producteur exécutif est nul autre que Quincy Jones.

De passage à La Presse, la chanteuse de 20 ans s'en réjouit: «Quand les gens sont debout, ils sont plus portés à danser et il y a plus d'énergie dans la salle.»

Elle ne le dira surtout pas, mais le Théâtre du Nouveau Monde n'était pas l'endroit idéal pour étrenner, près d'un an avant la parution de Little Secret, les chansons de ce disque plus pop et rhythm and blues que le répertoire plus traditionnel que lui connaissaient ses fans montréalais.

Le public du TNM était «réservé» l'an dernier, reconnaît-elle poliment. «Mais au Festival de jazz, même quand je fais plus de standards, c'est un public qui apprécie la musique, qui écoute, donc ce n'est jamais vraiment une foule en délire, ajoute-t-elle. De toute façon, je voulais donner un avant-goût des choses à venir au Festival de jazz parce que c'est un peu là que tout a commencé pour moi.»

Nikki en a fait du chemin depuis sa première présence sur une scène extérieure du Festival de jazz en 2006. Ces dernières semaines, elle était au Japon et en France pour présenter ses nouvelles chansons bien rodées avec un groupe plus soudé. À l'été, elle fera la tournée des festivals européens, dont le Love Supreme britannique qui l'enthousiasme au plus haut point.

«Même si ce disque a un son plus contemporain, il y a tellement plus d'éléments de jazz dans les chansons», dit-elle avec assurance. Nikki y fait souvent allusion, pas tant pour impressionner la galerie ou satisfaire aux exigences de la «police du jazz» qui l'a à l'oeil, blague-t-elle, mais parce que c'est tout naturel pour elle, qui s'est fait connaître en reprenant du Ella Fitzgerald. Ce disque lui fournit également quelques occasions de donner dans la haute voltige vocale, mais elle n'en abuse pas. Ce serait manquer de maturité, estime-t-elle.

Un disque d'été

Pourquoi Little Secret a-t-il mis tant de temps à paraître?

«Je visais l'automne dernier, mais le son de cet album en fait plus un disque d'été, dit-elle. Si le processus a été long, c'est aussi parce que je voulais avoir la meilleure sélection de chansons possible. J'ai écrit tout près de 100 chansons pour cet album. Même si elles n'étaient pas toutes bonnes, je voulais filtrer toutes les idées et garder la crème de la crème.»

Certaines de ces chansons n'existaient même pas quand elle a mis les pieds au TNM l'an dernier. Comme Necessary Evil, inspirée d'une vieille chanson d'Aznavour, Parce que tu crois, dont on a emprunté l'intro de cuivres, comme l'avaient fait jadis Dr. Dre, Eminem et Xzibit ainsi que Blu Cantrell et Sean Paul.

«J'adore faire ça», dit-elle dans un élan d'enthousiasme. Elle s'est également follement amusée à rafraîchir une chanson des années 30 rebaptisée Jeepers Creepers 2.0 et à greffer à sa propre chanson Something New des éléments de Soul Bossa Nova de Quincy Jones et de Watermelon Man de Herbie Hancock, en guise de coup de chapeau à ses deux mentors.

«C'était une surprise pour Quincy, dit-elle. J'étais tellement heureuse qu'il l'aime parce que c'était très énervant de lui présenter cette chanson qui contient un peu de la sienne. Something New incarne vraiment ce qu'est cet album: un mélange de neuf et de vieux. Le jazz est trop souvent perçu comme un genre fait sur mesure pour un public plus âgé ou une musique trop intimidante pour la moyenne des gens.»

Pour la première fois dans sa jeune carrière, assure-t-elle, elle a refusé tout compromis, comme le lui avait suggéré le trompettiste Wynton Marsalis il y a quelques années. C'est pour ça qu'elle n'a pas hésité à emprunter une nouvelle direction.

«Pour moi, c'était la prochaine étape logique. Ce disque me ressemble vraiment. Ce n'est pas juste d'enfermer une personne de 16 ans dans un son précis jusqu'à la fin de ses jours. Je change constamment, j'évolue. Peu importe ce que vont en dire les critiques, cet album est un pas vers la maturité pour moi. Ça, personne ne peut me l'enlever.»

source: http://www.lapresse.ca/arts/musique/entrevues/201405/05/01-4763823-nikki-yanofsky-un-disque-qui-lui-ressemble.php
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Articles de sites web / [www.ledevoir.com] Nikki Yanofsky, séparer l’enfant de l’artiste adulte

Nikki Yanofsky, séparer l’enfant de l’artiste adulte

La jeune prodige du jazz montréalais se lance corps et âme dans la pop et le groove avec Little Secret

Ce n’est un secret pour personne : Nikki Yanofsky est à la fois un feu et un hymne à la joie. Entre deux vols, elle prend le téléphone avec des accents si enthousiastes qu’on la croirait en direction d’une plage des Seychelles. Que nenni, elle s’en va à Toronto… et en chantant, pardi ! La jeune diva de 20 ans avait tout de même quelques minutes à accorder au Devoir afin de nous dévoiler en avant-première l’intime de son deuxième opus, Little Secret.
 
« Le processus de fabrication de l’album m’a vraiment forcée à réfléchir sur ce que je voulais dire », répond l’étoile quand on lui demande pourquoi le disque n’est pas sorti à l’automne, comme elle l’avait promis l’été dernier, alors qu’elle donnait un concert au Théâtre du Nouveau Monde. « À ce moment, j’avais déjà fait un long chemin et je ne sais pas pourquoi je l’ai annoncé ainsi, mais il fallait encore remixer, remastériser, se rencontrer pour finaliser tout ça. »
 
Un long chemin ? « Oui, ça fait longtemps que je suis là-dessus ! », se rappelle celle qui a continué de chérir ses premiers grands amours. Sur cet album, la nouvelle Yanofsky épanche un goût métamorphosé pour la pop, sans jamais renier Fitzgerald, Jones, Etta James, Ray Charles, Herbie Hancock et autres maîtres savamment panachés dans sa voix. Comme dans un conte de fées, Nikki admire les plus grands et, comble de bonheur, ils sont aussi dingues d’elle ! La protégée de Quincy Jones est donc assurée de demeurer dans le sillon jazz où elle a grandi.
 
« J’ai rencontré Quincy quand j’avais 14 ans. Déjà, à cet âge, je crois que c’était au Montreux Jazz Festival, j’avais senti que je faisais partie de son équipe », raconte la jeune femme. Le trompettiste insiste chaque fois en parlant d’elle : « She’s got “it” », qu’il traduit par l’« instinct, la technique et le “feeling of the soul”  ». Producteur exécutif avec Rod Temperton de Little Secret, celui qu’on surnomme « Q » a livré avec le temps bon nombre de ses trucs à la petite Nicole. « Les meilleurs qu’il m’ait donnés sont d’être moi-même, d’aimer la musique et de suivre mes convictions. » Ah oui, lesquelles ? « Elles sont tout entières dans cet album », nous répond l’énigmatique brunette.

Convictions et maturité
 
L’oeuvre qu’elle a peaufinée durant deux ans témoigne de l’acquisition d’une maturité véritable. Vocalement, il ne s’agissait pas d’un défi. Rappelons pour la énième fois que la Yanofsky a grimpé sur les planches du Festival international de jazz de Montréal (FIJM) en 2006, à l’âge de 12 ans ! Non, là, elle s’est servie des années d’écriture de son album pour « séparer l’enfant de l’adulte et de l’artiste » qu’elle est maintenant, avec davantage de convictions donc.
 
Est-ce que cela aura pour effet de renouveler son public, dont l’âge est inversement proportionnel au sien ? « Jamais je ne jugerai ceux qui m’aiment. Un public est un public ! », rétorque Nikki en parlant de ses inconditionnels, qu’elle surnomme même ses #niksters (contraction de Nikki et sisters) sur les réseaux sociaux. Si elle ne se rappelle plus les moments de sa vie où elle ne chantait pas, eux risquent de ne pas reconnaître leur prodige après la sortie de l’album.
 
Avec des chansons comme Something New ou Kaboom Pow, l’enfant chérie du jazz se lance corps et âme dans la pop et le groove. Dans Bang — tout comme sur les photos de son nouveau site Web —, la belle a même des relents de celle qu’on a nommée très justement l’« icône du cool » dans les années 1960, Nancy Sinatra. Yanofsky ne rechignerait donc pas du tout si les mains qui l’applaudissent se rajeunissaient un peu. Comble de chance, le FIJM 2014 lui offre le Métropolis plutôt qu’une salle où les gens ne sont qu’assis : « Je suis vraiment excitée à l’idée de faire le Métropolis cet été, c’est ma première fois dans cette salle et je crois que les gens vont pouvoir danser s’ils veulent. Ça va changer ! »

Se compromettre
 
Peu importe l’âge, la jeune Montréalaise confond tout public, grâce notamment aux scats extraordinaires dont elle seule a le secret. Et les autres mystères que laisse planer l’album ? « C’est la première fois que je me compromets vraiment, où je dis en quelque sorte : je crois en ça. » C’est tout ? « Tout le monde a des secrets, je ne peux pas te révéler les miens, [qu’ils demeurent cachés] fait partie de ma personnalité ! »
 
Donc tout va bien dans le meilleur des mondes ? Nikki Yanofsky a le talent, la beauté, l’argent, les voyages… « Je ne peux pas dire qu’il me manque quelque chose, que je ne suis pas heureuse, ce serait vraiment ingrat de ma part, j’ai tout ce que je veux. » Et on l’imagine serrer contre elle Harry, son petit caniche blanc, antidote à la solitude qui va de pair avec les tournées.
 
On lui rappelle en fin d’entrevue les frissons qu’on a eus l’été dernier lorsqu’elle a entamé People Are Strange. Quand on lui demande pourquoi elle ne nous en fait pas davantage des comme ça, qui triturent là où ça fait mal, elle prend une petite pause. Puis, elle nous explique que ce n’était pas très facile d’être une enfant vedette à l’école.
 
Même si elle avait des amis, la jeune prodige se sentait tout de même incomprise, esseulée. Cette chanson des Doors réussit à lui faire extérioriser ces émotions du passé quand elle l’interprète, tellement qu’elle a pensé l’offrir en bonus sur son album. Comme quoi, quand on se débarrasse d’un secret qui pèse lourd, on peut risquer de se hisser encore plus près des étoiles…

source: http://www.ledevoir.com/culture/musique/406959/nikki-yanofsky-separer-l-enfant-de-l-artiste-adulte
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Articles de sites web / [www.hellocoton.fr]#instantmusique et découverte de Nikki Yanofsky

#instantmusique et découverte de Nikki Yanofsky - Something New 

 L’ancienne enfant prodige, et chanteuse à la voix prodigieuse, Nikki Yanofsky, revient le 12 mai 2014 avec un nouvel album Little Secret très attendu dont on découvre le premier extrait : Something New. Après avoir chanté aux Jeux olympiques de Vancouver (la chanson thème), puis aux côtés de Stevie Wonder à Las Vegas, Nikki Yanofsky a été prise sous l’aile du tout-puissant Quincy Jones. Sous sa houlette, Nikki Yanofsky se métamorphose en Etta James moderne, et propose, à 19 ans seulement, une musique au croisement du jazz et de la soul vintage. Découvrez l’imparable Something New qui emprunte avec malice des éléments à « Soul Bossa Nova » de Quincy Jones et à « Watermelon Man » d’Herbie Hancock.

 Depuis ses débuts fracassants au Festival Jazz de Montréal en 2006, la chanteuse canadienne Nikki Yanofsky, tout juste 12 ans à l’époque, a parcouru bien du chemin. Forte du succès de « Nikki » sorti en 2010 (près de 45 000 exemplaires vendus en France), l’enfant prodige, digne héritière d’Ella Fitzgerald, présentera son nouvel album « Little Secret » le 12 mai prochain.

 Sous la houlette de Quincy Jones, Nikki se métamorphose en Etta James moderne et propose, à 19 ans seulement, une musique au croisement du jazz et de la soul vintage, dégageant une énergie des plus contagieuses. Son premier single « Something New » est un titre plein de malice qui emprunte des éléments à « Soul Bossa Nova » de Quincy Jones et à « Watermelon Man » d’Herbie Hancock en leur insufflant un groove imparable.

source: http://www.hellocoton.fr/to/PROe#http://www.misterbonsplans.fr/2014/04/instantmusique-et-decouverte-de-nikki.html
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Articles de sites web / [www.espace.mu] Nikki Yanofsky : Le petit secret de la nouvelle star

À l’occasion de la sortie de Little secret, écoutez l’album en entier!

Voici le genre d’album que les puristes de jazz vont trouver outrageusement pop, mais que les radios commerciales, elles, vont juger comme trop sophistiqué, truffé qu’il est de clins d’œil rétro-jazz, blues, big band et même swing. Pourtant, si le pari n’est pas encore gagné, la belle Nikki Yanofsky l’assume pleinement. « Il fallait bien briser un moule, affirme-t-elle. Cet album me représente vraiment. »

Vingt ans et toutes ses dents, l’enfant prodige devenue femme mord dans la vie et réalise ici son rêve ultime. Car depuis sa tendre enfance, la Montréalaise n’a jamais rien fait d’autre que chanter, prétend-elle. C’est ainsi qu’André Ménard lui avait offert une scène en plein air, face à l’esplanade de la Place des Arts, quand elle n’était encore qu’une préado. Sa carrière était lancée. La plus jeune artiste à avoir joué au fameux festival de jazz de sa ville natale s’est ensuite envolée pour L.A. avec ses parents et a rencontré là-bas Q, Quincy Jones lui-même, qui est tombé instantanément sous son charme et l’a prise sous son aile. Un vrai conte de fées!

Ella, sors de ce corps!

Avant même la parution de son disque Nikki sous l’étiquette de disques familiale A440, la petite surdouée avait enregistré Ella… of thee I swing, entièrement consacré au répertoire d’Ella Fitzgerald, la première dame du jazz. Mais plus question aujourd’hui d’égaler les plus grandes prouesses de scat. Dans la foulée de Something new (premier extrait et premier clip lancés l’été dernier), on entend surtout ici une énorme machine à groove. Des claquements de doigts, une contrebasse gigantesque, un gros orchestre avec des chœurs luxuriants, bref, les grands moyens!

De ballade jazz (You mean the world to me) à la chanson RnB super sexy (Waiting on the sun), Yanofsky se donne à fond sous l’œil avisé de Q, le grand patron, qui en a vu d’autres… C’est lui qui met en scène Nikki-la-dynamo avec sa voix resplendissante. Tour à tour exubérante, révoltée et coquine, la femme-enfant révèle son petit secret, son intime confession :

« I’ve tasted poison. There’s no coming back. »

Cet album dynamique va-t-il lui offrir aux États-Unis une popularité comparable à celle d’un autre Canadien, Michael Bubblé, qui tient le record des palmarès jazz? On ne va pas attendre longtemps la réponse à cette question!

Une chose est sûre, plus personne, bientôt, ne dira : « Nikki qui? » ni  « Nikki who? »

source: http://www.espace.mu/jazz/lu-vu-entendu/10380
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Présentez-vous / Re : L_affreux
Hello

content de te voir ici, on s'est rencontré rapidement pour le concert de Katie à Lyon. A bientôt lors d'un prochain concert de Nikki  :)

Serge
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Nikki en live / Showcase à Paris le 22 mai 2014
Le Jazz s'écrit à la Fnac Saint-Lazare avec le showcase de la très séduisante Nikki Yanofsky pour son nouvel album Little Secret.

Depuis ses débuts fracassants au Festival International de Jazz de Montréal 2006 où elle devint à 12 ans la plus jeune tête d’affiche de l’histoire de cette manifestation, la chanteuse canadienne Nikki Yanofsky a parcouru bien du chemin.

Bénéficiant des conseils avisés de Quincy Jones, son mentor, co-manager et producteur exécutif, Nikki présente Little Secret, un nouvel album explosif au croisement du jazz originel - tel qu’il était dansé dans les juke joints du Sud des Etats-Unis dans les années 30 -, de la soul sixties et d’une certaine pop, gorgée de soleil californien. Un charme rétro mais produit de manière moderne au point qu’il est parfois difficile de déterminer de quelle époque datent les chansons.

Quand on demande à Nikki comment elle définirait sa musique, elle répond en souriant : « un mélange d’Ella Fitzgerald, d’Etta James, de Ray Charles, de Quincy… et de moi».

Voilà donc son petit secret ! Venez découvrir la pétillante Nikki Yanofsky le jeudi 22 mai à 18h dans le forum de rencontres de la Fnac Saint-Lazare.

Cet événement est gratuit et ouvert au public, dans la limite des places disponibles.