Skip to main content

Messages

This section allows you to view all Messages made by this member. Note that you can only see Messages made in areas you currently have access to.

Messages - jackoboss

18
Et les autres...? / Re : Mariee Sioux
merci !
la première fois que  tu nous avais parlé d'elle, j'avais pas accroché, mais là, je dois dire que j'aime bien !!
22
Et les autres...? / Jane Monheit
Dans cet article, Nikki est comparée à Jane Monheit :

Jane Monheit - Cheek To Cheek
Everything I've Got Belongs To You - Jane Monheit

Malgré l'adoration sans faille que je voue à Nikki Yanofsky et Katie Melua, je dois admettre que parmi le nombre incroyable d'artistes ayant chanté cette chanson, la version de Jane Monheit d'Over The Rainbow est de loin la meilleure (pour moi) :

Over The Rainbow-Jane Monheit-Live at the Rainbow Room
23
Articles de presse / Re : 16-year-old Nikki Yanofsky: no nerves, just talent
Et la traduction :

Lorsque Nikki Yanofsky, 16 ans, s'est avancée sur la scène pour chanter l'hymne national canadien lors de la cérémonie d'ouverture des J.O. d'hiver de 2010, ses nerfs ont fait une chose curieuse : ils ont disparu.

"Je n'avais jamais été nerveuse avant, et j'ai été nerveuse cette fois-là", dit-elle. "Mais je me suis avancée et tous mes nerfs sont partis. C'est comme ça que j'ai su que [me produire en public] est vraiment ce que je suis censée faire."

Bien sûr, tous les chanteurs bourgeonnants n'ont pas la chance d'évaluer s'ils ont choisi la bonne carrière en entonnant quelques chansons devant une audiance mondiale captivée. Mais viser la lune n'a jamais été un problème pour cette Québequoise de Montréal, inspirée par le jazz.

Pleine de peps, d'un enthousiasme enjoué, et incapable à se retenir de chanter toutes les cinq minutes ("Je pense en musique"), Yanofsky a eu une conversation informelle avec CNN.com au Dizzys Club Coca-Cola Jazz au Lincoln Center à New York, le site de sa fête de lancement du nouvel album, mardi.

Apprenez à me connaître à travers ma musique

Intitulé "Nikki", l'album US de Yanofsky sur Decca Records (sortie mardi) contient de nouveaux arrangements de chansons telles que "Take the 'A' train" et "Over The Rainbow", tout comme des chansons originales qu'elle a co-écrites avec Jesse Harris et bien d'autres. "C'est cool, parce que les reprises que vous entendez sont les chansons qui m'ont inspiré et influencé. Et ensuite, il y a les chansons originales, et vous entendez exactement comment elles m'ont influencées. Vous apprenez donc à me connaître à travers la musique."

Déchaussée, mais pas désemparée


Yanofsky, qui dit que Ella Fitzgerald est sa plus grande idole, était la plus jeune personne à se produire sur la scène du festival international de jazz de Montréal, lorsqu'elle prit le micro en 2006. Elle avait 12 ans. "je me suis avancée sur la scène dans cette petite robe blanche, et sans chaussures ni maquillage ! Ce fut le meilleur moment de ma vie. C'était mon premier vrai spectacle et j'ai simplement espéré qu'il y aurait encore beaucoup d'autres spectacles comme celui-ci. C'était la meilleure manière de laquelle je puisse passer une soirée.

Me touche pas !

Si vous avez la chance de rencontrer Yanofsky en personne, ne soyez pas surpris si elle refuse de vous serrer la main. Paranoïaque à propos d'atrapper un rhume -désastreux pour tout chanteur laborieux- Yanofsky admet être germophobe. "Je demande toujours : 'Êtes-vous malade ?' Je me lave tout le temps les mains et tout, mais pas au point de vivre dans une bulle. Un petit peu en-deça de cette limite, peut-être (rires). Des fois, certains prennent cela personnellement, main ne pense à rien de particulier en faisant cela. Ce n'est pas que je n'aime pas la personne, c'est juste que je ne veux pas être malade à cause d'elle."
24
Articles de presse / 16-year-old Nikki Yanofsky: no nerves, just talent
"Nikki yanofsky, 16 ans : pas de nerfs, juste du talent"

Shanon Cook pour CNN, le 4 mai 2010 :
http://articles.cnn.com/2010-05-04/entertainment/nikki.yanofsky.interview_1_jazz-at-lincoln-center-ella-fitzgerald-person?_s=PM:SHOWBIZ

Petit article, on n'apprend pas grand-chose de neuf, mais le dernier paragraphe est intéressant si vous comptez la rencontrer.
Apparemment, le journaliste était à la même table que celui-ci.
25
Articles de presse / Nikki Yanofsky fuh-lipped out! : traduction
Nikki Yanofsky a l'habitude d'étonner les gens. Habituellement, voici comment cela se passe : d'abord, elle bondit sur la scène d'un club ou d'un théâtre, une petite gamine adolescente devant un combo de jazz grisonnant et bedonnant, exclusivement masculin. Elle claque ensuite des doigts et lance l'intro d'un standard de jazz. dès que sa voix retentit, la salle lui fait écho avec le son des mâchoires qui tombent.

Le monde du jazz a célébré de nombreux prodiges, mais aucun n'a suscité autant d'espoir, ou n'a rencontré une telle adulation unanime, depuis que Wynton Marsalis a reçu ses premiers éloges au début des années 80. Avec sa tessiture multi-octaves, sa justesse impeccable, son timbre de plus en plus riche, et une puissance inattendue venant de l'âme, Yanofsky, qui aura 16 ans le 8 février, remue les foules dans sa ville de Montréal depuis qu'elle a onze ans, faisant des apparitions dans des clubs avec le groupe de reprise de son père, les week-ends. Le mot s'étant répandu, des offres de concert de haut niveau, avec des professionnels, suivirent. Elle était en haut de l'affiche de festivals allant de Montréal à Sapporo. Le public pop accroche également, et ce mois-ci, son étoile est bien haute : elle chante le thème de la diffusion TV des Jeux Olympiques par CTV (une power ballade du style Céline-Dion-rencontre-Chariots-of-Fire, du nom de I Believe), et dont la vidéo sera diffusée durant le Super Bowl.

Perchée sur une chaise faisant trois fois sa taille, dans la chambre verte du Living Arts Centre de Mississauga, juste avant un concert, elle se remémore, avec de grands yeux, la fois où elle fut informée de ses fonctions olympiques. "J'étais estomaquée ! J'avais regardé les auditions pour American Idol, avec ces gens essayant de percer, et ils ont tellement de talent. J'étais là : 'Pourquoi moi ?' C'était vraiment un moment 'Pince-moi pour que je me réveille !'".

Yanofsky a quand même plus de talent que le candidat moyen de American Idol, ainsi que de la détermination et une équipe de management douée. Elle fait également partie de la génération numérique, pour laquelle le téléchargement a ouvert les portes d'un monde éclectique, où le passé musical est tout autant accessible que le présent. Elle tomba amoureuse du jazz lorsqu'elle découvrit les chansons d'Ella Fitzgerald dans sa bibliothèque Itunes. "Le jazz est un style musical assez vieux", dit-elle, "mais je ne pense pas qu'il ait uniquement de l'attrait auprès d'un public plutôt agé. Certains de mes amis en sont venus au jazz parce que je leur ai fait : 'Hé, écoute-voir ça !' Je pense que la bonne musique, c'est de la bonne musique."

Afin de promouvoir sa carrière, son père Richard, président de la société de robots jouets WowWee, a esquivé les maisons de disque ("Je ne voulais pas imposer à ma fille de onze ans, le fardeau d'être une entité commerciale", dit-il) et monte sa propre équipe de développement artistique, appellée A440. Certaines des grosses pointures de la musique invitées pour l'écouter ont été si impressionnées qu'elles sont devenues des collaborateurs.

L'auteur-compositeur-interprète Jesse Harris, qui a écrit le hit qui propulsa Norah Jones, Don't Know Why, a entendu Nikki pour la première fois lors de sa prestation au Lincoln Center de Manhattan : "Elle a totalement soufflé la salle", se souvient-il. Bientôt, il se retrouva dans le sous-sol des Yanofsky à Montréal, à écrire des chansons avec Nikki pour un album à venir, qui sortira au printemps. "Elle n'est pas juste une nouveauté passagère", dit-il, "c'est juste une artiste, dont il se trouve qu'elle a quinze ans."

À certains égards, Nikki apparaît comme une adolescente normale : elle adore faire du shopping et "en pince" pour Robert Pattinson. Mais peu d'adolescentes écrivent des chansons sur leurs premiers amours en collaboration avec Harris ou Ron Sexsmith, et co-écrivent ensuite avec Wyclef Jean au sujet de leur rupture.

Sa carrière rapide, déclare-t-elle, découle de la stratégie de A440, mais est entièrement dirigée par ses propres désirs. Tout comme les athlètes dont elle célébrera les exploits, elle dit : "Je sais que des fois, vous devez faire des sacrifices. Parfois, un soir, vous n'êtes pas autorisés à rester debout vraiment tard et faire la fête, car ça compromettrait votre santé, ce qui compromettrait votre performance. Je n'ai jamais l'impression que je manque quelque chose, car ce que je préfère faire, c'est chanter.

À la fin de sa prestation à Mississauga, elle fonce vers les coulisses et tope-la avec sa mère, comme si elle venait de marquer un but. Elle sautille sur tout le chemin la ramenant vers son microphone pour le rappel, et si infectieuse est son énergie que son pianiste bouge avec elle.

L'enthousiasme et la conviction de Yanofsky peuvent même transformer une ligne telle que "Je crois qu'ensemble nous pouvons voler", dans le thème TV des J.O., en quelque chose d'autre qu'un simple cliché lyrique. Il est facile de se laisser emporter par la chanteuse pour laquelle le ciel est, apparemment, sans limite. "Je pense que le jour où vous croyez être au sommet de votre art est un mauvais jour", nous offre-t-elle, "Car ça va toujours mieux. Il n'y a jamais de moment où vous pouvez vous arrêter."



28
Forum et communauté / Re : SMF
ah..
dommage, ça fait un peu lourd, parfois quand on veut juste mettre un lien "facultatif"
29
Articles de presse / Re : 135 Minutes With Nikki Yanofsky
et la traduction :

Aussitôt assise à la table du Dizzy's Coca-cola jazz club, au Lincoln Center, surplombant Central Park, Nikki Yanofsky prend le menu, dit qu'elle est affamée, prévient qu'elle n'a pas de bonnes manières à table ("Vous allez voir : je suis capable de faire des miettes en mangeant une pomme"), annonce qu'elle voudra un dessert, et n'arrête pas de bavarder. "Je sais, je parle très vite", déclare-t-elle. "J'appelle cela le Nikkinais, c'est comme ça que je fais mon scat".

Le scat, chanter des syllabes insensées sur de la musique jazz, n'entre généralement pas dans le lexique d'une fille qui vient d'avoir seize ans. Mais Yanofsky sonne moins comme une adolescente que comme, disons, Ella Fitzgerald. Ce n'est pas exagéré. Écoutez son interprétation du fameux scat d'Ella "Airmail Special" (lorsqu'il a été enregistré en 2007 pour un album hommage du label Verve Records, Yanofsky est devenue la plus jeune artiste étant jamais apparue sur le label), ou son premier album complet, "Ella... of thee I swing" : les chansons sonnent comme si elles avaient été enregistrées par un artiste de 30 ans plus âgé, et il y a de cela 60 ans.

Quiconque ayant regardé les cérémonies d'ouverture des J.O. de Vancouver ont pu avoir un aperçu de cela lorsque Yanofsky entonna une version jazzy de "O Canada". Ce fut la première fois depuis qu'elle commença à se produire en public, en 2006, assure-t-elle, qu'elle fut vraiment nerveuse. "J'étais tremblante", dit-elle. "J'ai dit aux gars qui étaient avec moi, 'Dans cinq secondes le monde entier saura qui je suis'. Après-coup, j'ai pleuré pendant vingt minute, j'étais tellement submergée. Toute ma vie a changé." Maintenant, elle se prépare pour le lancement de sa carrière aux États-unis. Le premier album US de Yanofsky, "Nikki", un mélange de standards comme "I Got Rhythm", autant que de nouveaux morceaux qu'elle a co-écrits, sera lancé ici au Dizzy's le 4 mai. Il sera suivi, en juin, par un PBS special (ndt : un DVD) intitulé "Nikki Yanofsky: Live in Montreal", sa ville natale.

Un import québécois guillerette, incroyablement talentueuse, avec une voix telle un clairon de velours : nous avons déjà vu ça. Tout comme Céline Dion, Yanofsky peut entonner, crooner et ronronner, parfaitement. Mais il y a quelque chose d'immédiatement désarmant, presque immature à propos de Yanofsky, même si ses goûts musicaux sont plus sophistiqués (ou moins Vegas) que ceux de Dion. Dans tous les cas, elle évite toute comparaison directe : "Je ne la connais pas", dit Yanofsky de Dion, "mais nous nous sommes rencontrées et elle est très sympa".

Bien que le père de Nikki joue du piano et fasse partie d'un groupe, et que sa mère se définisse comme une "chanteuse de placard", Nikki a grandi alors qu'ils n'avaient qu'un seul enregistrement de Jazz, "Ella and Louis", l'album de 1956, duo de Fitzgerald et Armstrong. Nikki a fait connaissance avec le jazz à onze ans, lorsqu'un vendredi, son coach vocal lui a donné un enregistrement de "Airmail Special" à essayer. Le lundi suivant, elle avait non seulement assimilé la chanson, mais avait également trouvé son métier musical. Elle est rapidement devenue un phénomène au Canada, et a attiré des fans tels que Tony Bennett et Marvin Hamlisch. C'est le légendaire Hamlisch, pianiste, compositeur, chef d'orchestre, qui, en 2008, l'a amenée sur les scènes US. Elle a chanté au Carnegie Hall pour son 14ème anniversaire (l'auditoire lui a chanté "Joyeux anniversaire". "C'était un joli cadeau d'anniversaire", dit-elle.

Au cours des deux dernières années, Yanofsky (accompagnée de ses parents) a maintenu un lourd calendrier de tournées (Japon, Corée du Sud, Turquie...) et tout en essayant de rester à un bon niveau à l'école, à distance. "Je suis en dixième année à l'école St. George, et j'y vais quand je ne suis pas en tournée", dit-elle, ce qu'elle fait donc environ une fois par semaine. Jusqu'à présent, elle n'a pas eu besoin d'un tuteur et a été capable de maintenir une moyenne de 86. "Mes parents ne me poussent pas, c'est parce que je le veux tellement", explique Yanofsky. "La musique me fait me sentir tellement bien."

Peu après que le serveur eut débarassé sa soupe à l'oignon avec macaroni et fromage, elle s'agite aux sons cuivrés de l'orchestre de jazz afro-cubain de la Manhattan School of Music. Habillée d'un haut de maille noire sur un t-shirt gris et des jeans blancs, Yanofsky alterne entre frapper des mains, jouer sur la table comme sur un tambour, et se redresser pour regarder, en faisant occasionnellement virevolter ses cheveux bruns et bouclés. Lorsque le chef d'orchestre demande la participation du public, la voix de Nikki résonne clairement.

Le nouvel album de Yanofsky contient des traces de RnB, de soul, de rock, tout autant que des vocalises surprise : sa version de "Take the A Train" inclut un passage que Yanofsky a écrit sur le théâtre et le shopping, son autre activité favorite (depuis qu'elle est arrivée en ville ce matin, elle a déjà acheté deux bandeaux, un t-shirt, et un haut lors d'un passage éclair à travers Soho). Elle est prompte à souligner qu'elle n'est pas une évangéliste du jazz : "Je ne suis pas une chanteuse de jazz, je suis juste une chanteuse." Mais lorsque Candido Camero et ses 89 ans rejoignent inopinément la scène au Dizzy's, Yanofsky est hors d'elle-même. Camero a introduit les congas dans le jazz et a joué avec Dizzy Gillespie lui-même. Il est certes ralenti par l'arthrite, mais quand ses doigts bandés commencent à frapper les congas, son visage se fend d'un sourire de plaisir.

Yanofsky sort son BlackBerry pour prendre une photo de Camero. Quelques instants plus tard, elle se penche, et en désignant son téléphone : "Je laisse mes amis écouter. Ils adorent ça."

Il est 21h, et la foule venue pour la représentation de 21h30 attend pour entrer. Yanofsky a encore une chose en tête. Se dépêchant à travers la salle, elle se présente au batteur du groupe, Jake Goldbas, et ils s'échangent leurs coordonnées avec une promesse de parler au sujet d'une collaboration. Elle n'est à New York que pour trois jours, mais ne perd vraiment pas de temps.