Skip to main content
Topic: Festival de jazz de Montréal 2011 (Read 2126 times) previous topic - next topic

Festival de jazz de Montréal 2011

Compte rendu du concert au festival de jazz de Montréal

source: http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/07/02/18367306-qmi.html

MONTRÉAL – Pour sa sixième présence au Festival de jazz, Nikki Yanofsky s’est offert un beau cadeau, samedi soir: un concert en compagnie de l’Orchestre Métropolitain à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.

Les 70 musiciens, étaient déjà installés lorsque le directeur artistique et co-fondateur du Festival de jazz, André Ménard, s’est présenté sur scène pour introduire l’étoile de la soirée, âgée de 17 ans.

Nikki Yanofsky a fait son entrée quelques minutes plus tard, habillée d’une simple et courte robe noire, en entonnant la douce Heaven, I’m in Heaven.

Elle a ensuite exprimé en anglais sa fierté d’être là. «Je ne peux pas le croire! C’est merveilleux d’être de retour ici, et encore plus de jouer avec l’Orchestre Métropolitain!» a-t-elle dit au public.

Visiblement plus à l’aise dans la langue de Shakespeare que dans celle de Molière, Nikki a néanmoins fait l’effort de s’adresser en français à ses admirateurs au début du spectacle. «J’ai de la difficulté à parler en français, mais pas à chanter!» a indiqué celle dont la voix en apparence frêle est souvent comparée à Ella Fitzgerald.

Elle a dédié à ses fans francophones la pièce Bienvenue dans ma vie, qu’elle a justement écrite en hommage à cette partie de son public.

La prestation de la jeune artiste a été principalement constituée d’un survol de son album éponyme, sorti l’an dernier. Nikki Yanofsky a aussi repris quelques grands classiques du jazz. Le tout, en effectuant, de temps en temps, des pas de danse derrière son pied de micro scintillant.

Un parcours étonnant:

Native de Hampstead, un quartier anglophone de Montréal, la jeune femme a foulé pour la première fois les planches du Festival de jazz à 12 ans, en 2006, et n’a depuis raté aucune édition de l’événement.

Elle est la plus jeune artiste de l’histoire à se produire dans le cadre du festival. Nikki Yanofsky n’a pas tardé à s’imposer sur les scènes du monde entier. Elle a fait des tournées aux États-Unis, en Europe et au Japon.

Elle a aussi interprété la pièce I Believe à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Vancouver, en février 2010. La jeune chanteuse prépare un nouvel opus dont le style sera mi-pop, mi-jazz, et qui sera enregistré à la fin de l’été. D’ici là, elle se commettra lors de duos très attendus avec Quincy Jones et Esperanza Spalding en Suisse, à la mi-juillet.
Marie-Josée Roy
--
Serge

Re : Festival de jazz de Montréal 2011

Reply #1
un autre compte rendu:

source: http://www.cyberpresse.ca/arts/festivals/festival-de-jazz/critiques/201107/03/01-4414583-nikki-yanofsky-tout-est-possible.php

Nikki Yanofsky a connu la plus belle soirée de sa vie hier, à Wilfrid-Pelletier. C'est elle-même qui l'a dit après avoir chanté I Believe, une chanson pop qu'on associe aux Jeux olympiques de Vancouver, accompagnée de ses musiciens et de l'Orchestre Métropolitain, dirigé par Mélanie Léonard.

Pendant une heure et demie, la Montréalaise de 17 ans, très élégante dans sa robe noire, a chanté des standards de jazz et pigé dans le répertoire de la grande chanson américaine avec en prime quelques titres qu'elle a coécrits. Elle a également emprunté aux Beatles (Oh Darling, plutôt réussie), à Don Henley (The Heart of the Matter, en souvenir du tout premier spectacle qu'elle a vu, celui des Eagles) et à Aretha Franklin (Baby I Love You, très applaudie pour son énergie rhythm and blues, mais moins convaincante à mon sens).

Nikki est une habituée du Festival de jazz, mais elle n'avait encore jamais chanté à Wilfrid-Pelletier et surtout pas avec l'Orchestre Métropolitain. Pendant Cheek To Cheek, qui n'était peut-être pas la chanson idéale pour lancer la soirée, sa voix était un peu perdue dans l'ensemble mais tout est rentré dans l'ordre dès la très swignante Sweet Georgia Brown: Nikki s'est mise à arpenter la scène micro en main et a on n'a pu faire autrement qu'être ébahis par sa voix aussi souple que puissante.

Par la suite, le mariage de l'Orchestre Métropolitain et du groupe de swing-jazz de Nikki a donné lieu à quelques beaux moments. Je pense à l'intro orchestrale de You'll Have To Swing It (Mr. Paganini), un classique d'Ella Fitzgerald que Nikki chante depuis des années, et à la juxtaposition de la voix de Nikki et des cordes au début de la fort belle Someone To Watch Over Me.

La salle s'est levée d'un trait après un numéro de scat enlevant comme elle a applaudi chaudement la jeune chanteuse quand elle s'est mise à échanger note pour note avec son guitariste ou son pianiste. Mais plus que ces acrobaties vocales dont on la savait capable, c'est la maturité de Nikki et son sens de la nuance qui m'ont frappé chez cette si jeune chanteuse.

Elle peut mordre avec énergie dans un blues comme I'd Rather Drink Muddy Water et pousser sa voix dans Ac-Cent-Tchu-Ate the Positive - «C'est ma philosophie de vie», nous a-t-elle dit - que chanter avec émotion la superbe Nature Boy dont l'histoire qui la fascine aujourd'hui lui faisait peur quand elle était «petite». Le public a ri, comme il l'a fait à quelques reprises pendant la soirée, devant tant de naturel et de spontanéité. Nikki Yanofsky a beau chanter des classiques d'une autre époque, elle n'est surtout pas une vieille âme.

Elle a remercié fréquemment ce public chaleureux auquel elle a adressé quelques mots en français. «J'ai de la difficulté à le parler, mais je peux chanter en français», a-t-elle confessé avant de chanter sa composition bilingue Bienvenue dans ma vie. Plus tard, elle a rappliqué, «en français juste pour vous» avec le standard Plus je t'embrasse pendant lequel elle n'était accompagnée que par le noyau dur de son groupe.

Après le rappel prévu au programme, le public l'a réclamée une autre fois et elle est revenue seule avec son pianiste chanter Over the Rainbow. Un beau moment de sensibilité et de retenue.

C'est l'évidence même, tout est possible pour Nikki Yanofsky. Reste à voir comment elle choisira d'orienter sa jeune carrière.
   
Alain de Repentigny
La Presse
--
Serge

Re : Festival de jazz de Montréal 2011

Reply #2
source: http://fr.canoe.ca/divertissement/musique/nouvelles/2011/07/05/18379371-qmi.html

MONTRÉAL – Malgré deux jours de festivités et 3 millions $ de subventions fédérales en moins qu'en 2010, le 32e Festival international de Jazz de Montréal (FIJM) a clôturé sa saison avec un budget équilibré et plusieurs records battus.

Au lendemain du spectacle de clôture offert par les B-52’s, les organisateurs ont dressé un bilan positif de l’événement jugé «diversifié et original».

Le budget global frise les 30 millions $, tout comme les années précédentes, grâce notamment à un taux d’occupation en salle de plus de 85%, les ventes de billets ayant dépassé les 5 millions $, un record.

Le plus grand festival de jazz au monde a accrédité 144 journalistes provenant de 17 pays, un autre record selon les responsables.

La chaîne de télévision France 2, le New York Times, le magazine Rolling Stones, la BBC (Royaume-Uni) et le Yomuri Shimbun Newspaper (Japon) ont entre autres parlé de l’événement.

«La venue de Prince a certainement aidé, a affirmé le président et fondateur Alain Simard. La réputation du festival, notre formule unique et nos tournées promotionnelles ont aussi joué un rôle.»

Par ailleurs, les ventes de forfaits hébergements ont explosé et le 5e Salon de guitare de Montréal, installé au cœur du festival, a encaissé les plus grosses recettes de son histoire.

Des dizaines de milliers de spectateurs ont pu visionner des extraits de spectacle via le MontrealJazzFest.TV, 35 000 utilisateurs ont téléchargé les applications iPhone et Black Berri du festival, et près de cinq millions de réactions ont été enregistrées sur Twitter et Facebook.

Parmi les spectacles qui ont séduit les organisateurs, celui de Ben l’Oncle Soul a été cité plusieurs fois. Robert Plant, Prince, DJ Champion et ses G-Strings, Misteur Valaire, Diana Krall et Nikki Yanofsky resteront également dans les mémoires, selon eux.

La présence pour la première fois de la comédie musicale «GRUBB» a par ailleurs fait vivre des moments d’émotions pour Laurent Saulnier et Caroline Johnson, respectivement vice-président et directrice à la programmation.

La 32e édition a fait venir 3000 artistes à Montréal, et près de 1000 concerts ont été présentés, sans compter les nombreuses activités et animations.

Le prochain Festival international du Jazz de Montréal aura lieu du 28 juin au 7 juillet 2012, et profitera d'une rue Sainte-Catherine fraîchement rénovée.

Stéphanie Saucier
--
Serge