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Nikki en live / Re : Concert au Palais Montcalm (Quebec, Canada) le 16 janvier
Last post by sergiodadi -
Un article sur ce concert:



Quelle voix en or, cette Nikki Yanofsky. Vendredi soir, au Palais Montcalm, la jeune sensation anglo-québécoise a démontré avec un aplomb impressionnant, pourquoi les plus hauts sommets lui sont promis.

Signe tangible de l’intérêt sans cesse grandissant qu’elle suscite, Yanofsky a eu droit à une salle comble en ce soir de janvier «trop froid pour les humaines», selon la charmante formule utilisée par la chanteuse, qui amorçait sa tournée Little Secret.

Elle n’a pourtant que 20 ans (bientôt 21). Mais elle a commencé à chanter si jeune qu’il semble que ça fait une éternité qu’elle est dans le décor.

Habituée du Festival de jazz de Montréal, Yanofsky a chanté l’hymne national aux Jeux olympiques de Vancouver, s’est offert l’Olympia de Paris à 17 ans seulement et est devenue, en cours de route, la protégée du légendaire producteur Quincy Jones.

Aisance sur scène

Son impressionnant curriculum vitae lui a permis d’acquérir une étonnante maturité. Dès la levée du rideau, elle s’est emparée de la scène avec aisance et a établi avec le public un lien chaleureux qui a perduré tout au long de la soirée.

Secondée par quatre musiciens (dont trois sont originaires de New York et Chicago), Yanofsky a commencé par piger dans les pièces pop de Little Secret avant de rapidement bifurquer vers ses racines musicales, le jazz. Yanofsky, qui s’est adressé à la foule dans une proportion de 75 % anglais et 25 % français, a sorti deux titres dans la langue de Molière, Bienvenue dans ma vie et sa reprise de C’est si bon, avant de s’aventurer chez Aretha Franklin, dont elle a repris avec brio Until You Come Back To Me.

Le fait saillant de la première partie a été la présentation d’une petite nouvelle, All In My Head, qui a mis en valeur sa puissance vocale et obtenu la plus forte réaction.

Vibrante

Au deuxième acte, quelques reprises nous attendaient. On a eu une belle version guitare et voix de I’m Not The Only One, de Sam Smith. Sa vibrante interprétation du classique I’d Rather Go Blind, d’Etta James, a cependant volé la vedette.

Le concert a ensuite pris fin sur une note joyeuse alors qu’une bonne partie des spectateurs a dansé sur l’air de Kaboom Pow avant que Yanosky les invite, ou plutôt les prie, de venir la rencontrer pour une séance d’autographes.

Seul bémol

Seul bémol, son répertoire gagnerait à être encore plus consistant. Quelques hits de plus, et on se doute qu’ils viendront, la propulseront pour de bon dans les ligues majeures.

source: http://www.journaldemontreal.com/2015/01/16/une-voix-dexception