Nikki Yanofsky : Little Secret, son album sort aujourd'hui !
Nikki Yanofski n'avait pas sorti d'album depuis 2010. Aujourd'hui, elle sort "Little Secret" à 20 ans. Elle a déjà parcouru un bon bout de chemin.
Quatre ans après son premier album, Nikki Yanofski revient ! Elle sort son album jazz et soul, "Little Secret" ce 19 mai. Elle a travaillé avec Quincy Jones sur cet album, l'ancien producteur de Michael Jackson. Le premier titre de son album s'intitule "Something New". Le clip de cette chanson, sorti en septembre 2013, est associé à des couleurs et un décor vintage. Son dernier album, Nikki (2010) avait comptabilisé 50000 exemplaires en France. Sur son compte Twitter, la chanteuse semble ravie de la sortie de son album en France : "Bonjour la France ! Mon album #LittleSecret est sorti aujourd'hui ! Hope you like it Merci".
Et puisqu'elle aime notre pays, elle sera en concert le 1er juillet divan du monde à Paris et le 3 juillet au Théâtre Antique de Vienne. Lors d'un interview avec melty.fr, Nikki Yanofski a confié que "commencer jeune [lui] a prouvé qu'[elle] pouvait le faire".Nikki Yanofski, la chanteuse canadienne est un enfant prodige du jazz. Dès l'âge de 12 ans, elle se produit sur un bon nombre de scènes. En 2010, elle a chanté l'hymne canadien aux jeux d'Olympique d'hiver à Vancouver. A l'âge de 17 ans, Nikki Yanofski s'est produite à l'Olympia. Si jeune et déjà un CV bien rempli !
Nikki Yanofsky lancera enfin mardi l'album Little Secret, qu'elle chantait déjà au TNM lors du Festival de jazz de l'an dernier. Un disque de chansons plus pop et actuelles et pourtant vraiment enracinées dans le jazz, explique la jeune chanteuse montréalaise.
Nikki Yanofsky est une habituée du Festival de jazz de Montréal où elle chantait déjà à 12 ans, mais elle en sera à son premier concert au Métropolis le 27 juin. C'est pourtant la salle qui convient le mieux à la musique de son nouvel album, Little Secret, dont le producteur exécutif est nul autre que Quincy Jones.
De passage à La Presse, la chanteuse de 20 ans s'en réjouit: «Quand les gens sont debout, ils sont plus portés à danser et il y a plus d'énergie dans la salle.»
Elle ne le dira surtout pas, mais le Théâtre du Nouveau Monde n'était pas l'endroit idéal pour étrenner, près d'un an avant la parution de Little Secret, les chansons de ce disque plus pop et rhythm and blues que le répertoire plus traditionnel que lui connaissaient ses fans montréalais.
Le public du TNM était «réservé» l'an dernier, reconnaît-elle poliment. «Mais au Festival de jazz, même quand je fais plus de standards, c'est un public qui apprécie la musique, qui écoute, donc ce n'est jamais vraiment une foule en délire, ajoute-t-elle. De toute façon, je voulais donner un avant-goût des choses à venir au Festival de jazz parce que c'est un peu là que tout a commencé pour moi.»
Nikki en a fait du chemin depuis sa première présence sur une scène extérieure du Festival de jazz en 2006. Ces dernières semaines, elle était au Japon et en France pour présenter ses nouvelles chansons bien rodées avec un groupe plus soudé. À l'été, elle fera la tournée des festivals européens, dont le Love Supreme britannique qui l'enthousiasme au plus haut point.
«Même si ce disque a un son plus contemporain, il y a tellement plus d'éléments de jazz dans les chansons», dit-elle avec assurance. Nikki y fait souvent allusion, pas tant pour impressionner la galerie ou satisfaire aux exigences de la «police du jazz» qui l'a à l'oeil, blague-t-elle, mais parce que c'est tout naturel pour elle, qui s'est fait connaître en reprenant du Ella Fitzgerald. Ce disque lui fournit également quelques occasions de donner dans la haute voltige vocale, mais elle n'en abuse pas. Ce serait manquer de maturité, estime-t-elle.
Un disque d'été
Pourquoi Little Secret a-t-il mis tant de temps à paraître?
«Je visais l'automne dernier, mais le son de cet album en fait plus un disque d'été, dit-elle. Si le processus a été long, c'est aussi parce que je voulais avoir la meilleure sélection de chansons possible. J'ai écrit tout près de 100 chansons pour cet album. Même si elles n'étaient pas toutes bonnes, je voulais filtrer toutes les idées et garder la crème de la crème.»
Certaines de ces chansons n'existaient même pas quand elle a mis les pieds au TNM l'an dernier. Comme Necessary Evil, inspirée d'une vieille chanson d'Aznavour, Parce que tu crois, dont on a emprunté l'intro de cuivres, comme l'avaient fait jadis Dr. Dre, Eminem et Xzibit ainsi que Blu Cantrell et Sean Paul.
«J'adore faire ça», dit-elle dans un élan d'enthousiasme. Elle s'est également follement amusée à rafraîchir une chanson des années 30 rebaptisée Jeepers Creepers 2.0 et à greffer à sa propre chanson Something New des éléments de Soul Bossa Nova de Quincy Jones et de Watermelon Man de Herbie Hancock, en guise de coup de chapeau à ses deux mentors.
«C'était une surprise pour Quincy, dit-elle. J'étais tellement heureuse qu'il l'aime parce que c'était très énervant de lui présenter cette chanson qui contient un peu de la sienne. Something New incarne vraiment ce qu'est cet album: un mélange de neuf et de vieux. Le jazz est trop souvent perçu comme un genre fait sur mesure pour un public plus âgé ou une musique trop intimidante pour la moyenne des gens.»
Pour la première fois dans sa jeune carrière, assure-t-elle, elle a refusé tout compromis, comme le lui avait suggéré le trompettiste Wynton Marsalis il y a quelques années. C'est pour ça qu'elle n'a pas hésité à emprunter une nouvelle direction.
«Pour moi, c'était la prochaine étape logique. Ce disque me ressemble vraiment. Ce n'est pas juste d'enfermer une personne de 16 ans dans un son précis jusqu'à la fin de ses jours. Je change constamment, j'évolue. Peu importe ce que vont en dire les critiques, cet album est un pas vers la maturité pour moi. Ça, personne ne peut me l'enlever.»
Last post by sergiodadi - Nikki Yanofsky, séparer l’enfant de l’artiste adulte
La jeune prodige du jazz montréalais se lance corps et âme dans la pop et le groove avec Little Secret
Ce n’est un secret pour personne : Nikki Yanofsky est à la fois un feu et un hymne à la joie. Entre deux vols, elle prend le téléphone avec des accents si enthousiastes qu’on la croirait en direction d’une plage des Seychelles. Que nenni, elle s’en va à Toronto… et en chantant, pardi ! La jeune diva de 20 ans avait tout de même quelques minutes à accorder au Devoir afin de nous dévoiler en avant-première l’intime de son deuxième opus, Little Secret.
« Le processus de fabrication de l’album m’a vraiment forcée à réfléchir sur ce que je voulais dire », répond l’étoile quand on lui demande pourquoi le disque n’est pas sorti à l’automne, comme elle l’avait promis l’été dernier, alors qu’elle donnait un concert au Théâtre du Nouveau Monde. « À ce moment, j’avais déjà fait un long chemin et je ne sais pas pourquoi je l’ai annoncé ainsi, mais il fallait encore remixer, remastériser, se rencontrer pour finaliser tout ça. »
Un long chemin ? « Oui, ça fait longtemps que je suis là-dessus ! », se rappelle celle qui a continué de chérir ses premiers grands amours. Sur cet album, la nouvelle Yanofsky épanche un goût métamorphosé pour la pop, sans jamais renier Fitzgerald, Jones, Etta James, Ray Charles, Herbie Hancock et autres maîtres savamment panachés dans sa voix. Comme dans un conte de fées, Nikki admire les plus grands et, comble de bonheur, ils sont aussi dingues d’elle ! La protégée de Quincy Jones est donc assurée de demeurer dans le sillon jazz où elle a grandi.
« J’ai rencontré Quincy quand j’avais 14 ans. Déjà, à cet âge, je crois que c’était au Montreux Jazz Festival, j’avais senti que je faisais partie de son équipe », raconte la jeune femme. Le trompettiste insiste chaque fois en parlant d’elle : « She’s got “it” », qu’il traduit par l’« instinct, la technique et le “feeling of the soul” ». Producteur exécutif avec Rod Temperton de Little Secret, celui qu’on surnomme « Q » a livré avec le temps bon nombre de ses trucs à la petite Nicole. « Les meilleurs qu’il m’ait donnés sont d’être moi-même, d’aimer la musique et de suivre mes convictions. » Ah oui, lesquelles ? « Elles sont tout entières dans cet album », nous répond l’énigmatique brunette.
Convictions et maturité
L’oeuvre qu’elle a peaufinée durant deux ans témoigne de l’acquisition d’une maturité véritable. Vocalement, il ne s’agissait pas d’un défi. Rappelons pour la énième fois que la Yanofsky a grimpé sur les planches du Festival international de jazz de Montréal (FIJM) en 2006, à l’âge de 12 ans ! Non, là, elle s’est servie des années d’écriture de son album pour « séparer l’enfant de l’adulte et de l’artiste » qu’elle est maintenant, avec davantage de convictions donc.
Est-ce que cela aura pour effet de renouveler son public, dont l’âge est inversement proportionnel au sien ? « Jamais je ne jugerai ceux qui m’aiment. Un public est un public ! », rétorque Nikki en parlant de ses inconditionnels, qu’elle surnomme même ses #niksters (contraction de Nikki et sisters) sur les réseaux sociaux. Si elle ne se rappelle plus les moments de sa vie où elle ne chantait pas, eux risquent de ne pas reconnaître leur prodige après la sortie de l’album.
Avec des chansons comme Something New ou Kaboom Pow, l’enfant chérie du jazz se lance corps et âme dans la pop et le groove. Dans Bang — tout comme sur les photos de son nouveau site Web —, la belle a même des relents de celle qu’on a nommée très justement l’« icône du cool » dans les années 1960, Nancy Sinatra. Yanofsky ne rechignerait donc pas du tout si les mains qui l’applaudissent se rajeunissaient un peu. Comble de chance, le FIJM 2014 lui offre le Métropolis plutôt qu’une salle où les gens ne sont qu’assis : « Je suis vraiment excitée à l’idée de faire le Métropolis cet été, c’est ma première fois dans cette salle et je crois que les gens vont pouvoir danser s’ils veulent. Ça va changer ! »
Se compromettre
Peu importe l’âge, la jeune Montréalaise confond tout public, grâce notamment aux scats extraordinaires dont elle seule a le secret. Et les autres mystères que laisse planer l’album ? « C’est la première fois que je me compromets vraiment, où je dis en quelque sorte : je crois en ça. » C’est tout ? « Tout le monde a des secrets, je ne peux pas te révéler les miens, [qu’ils demeurent cachés] fait partie de ma personnalité ! »
Donc tout va bien dans le meilleur des mondes ? Nikki Yanofsky a le talent, la beauté, l’argent, les voyages… « Je ne peux pas dire qu’il me manque quelque chose, que je ne suis pas heureuse, ce serait vraiment ingrat de ma part, j’ai tout ce que je veux. » Et on l’imagine serrer contre elle Harry, son petit caniche blanc, antidote à la solitude qui va de pair avec les tournées.
On lui rappelle en fin d’entrevue les frissons qu’on a eus l’été dernier lorsqu’elle a entamé People Are Strange. Quand on lui demande pourquoi elle ne nous en fait pas davantage des comme ça, qui triturent là où ça fait mal, elle prend une petite pause. Puis, elle nous explique que ce n’était pas très facile d’être une enfant vedette à l’école.
Même si elle avait des amis, la jeune prodige se sentait tout de même incomprise, esseulée. Cette chanson des Doors réussit à lui faire extérioriser ces émotions du passé quand elle l’interprète, tellement qu’elle a pensé l’offrir en bonus sur son album. Comme quoi, quand on se débarrasse d’un secret qui pèse lourd, on peut risquer de se hisser encore plus près des étoiles…
#instantmusique et découverte de Nikki Yanofsky - Something New
L’ancienne enfant prodige, et chanteuse à la voix prodigieuse, Nikki Yanofsky, revient le 12 mai 2014 avec un nouvel album Little Secret très attendu dont on découvre le premier extrait : Something New. Après avoir chanté aux Jeux olympiques de Vancouver (la chanson thème), puis aux côtés de Stevie Wonder à Las Vegas, Nikki Yanofsky a été prise sous l’aile du tout-puissant Quincy Jones. Sous sa houlette, Nikki Yanofsky se métamorphose en Etta James moderne, et propose, à 19 ans seulement, une musique au croisement du jazz et de la soul vintage. Découvrez l’imparable Something New qui emprunte avec malice des éléments à « Soul Bossa Nova » de Quincy Jones et à « Watermelon Man » d’Herbie Hancock.
Depuis ses débuts fracassants au Festival Jazz de Montréal en 2006, la chanteuse canadienne Nikki Yanofsky, tout juste 12 ans à l’époque, a parcouru bien du chemin. Forte du succès de « Nikki » sorti en 2010 (près de 45 000 exemplaires vendus en France), l’enfant prodige, digne héritière d’Ella Fitzgerald, présentera son nouvel album « Little Secret » le 12 mai prochain.
Sous la houlette de Quincy Jones, Nikki se métamorphose en Etta James moderne et propose, à 19 ans seulement, une musique au croisement du jazz et de la soul vintage, dégageant une énergie des plus contagieuses. Son premier single « Something New » est un titre plein de malice qui emprunte des éléments à « Soul Bossa Nova » de Quincy Jones et à « Watermelon Man » d’Herbie Hancock en leur insufflant un groove imparable.
Last post by sergiodadi - À l’occasion de la sortie de Little secret, écoutez l’album en entier!
Voici le genre d’album que les puristes de jazz vont trouver outrageusement pop, mais que les radios commerciales, elles, vont juger comme trop sophistiqué, truffé qu’il est de clins d’œil rétro-jazz, blues, big band et même swing. Pourtant, si le pari n’est pas encore gagné, la belle Nikki Yanofsky l’assume pleinement. « Il fallait bien briser un moule, affirme-t-elle. Cet album me représente vraiment. »
Vingt ans et toutes ses dents, l’enfant prodige devenue femme mord dans la vie et réalise ici son rêve ultime. Car depuis sa tendre enfance, la Montréalaise n’a jamais rien fait d’autre que chanter, prétend-elle. C’est ainsi qu’André Ménard lui avait offert une scène en plein air, face à l’esplanade de la Place des Arts, quand elle n’était encore qu’une préado. Sa carrière était lancée. La plus jeune artiste à avoir joué au fameux festival de jazz de sa ville natale s’est ensuite envolée pour L.A. avec ses parents et a rencontré là-bas Q, Quincy Jones lui-même, qui est tombé instantanément sous son charme et l’a prise sous son aile. Un vrai conte de fées!
Ella, sors de ce corps!
Avant même la parution de son disque Nikki sous l’étiquette de disques familiale A440, la petite surdouée avait enregistré Ella… of thee I swing, entièrement consacré au répertoire d’Ella Fitzgerald, la première dame du jazz. Mais plus question aujourd’hui d’égaler les plus grandes prouesses de scat. Dans la foulée de Something new (premier extrait et premier clip lancés l’été dernier), on entend surtout ici une énorme machine à groove. Des claquements de doigts, une contrebasse gigantesque, un gros orchestre avec des chœurs luxuriants, bref, les grands moyens!
De ballade jazz (You mean the world to me) à la chanson RnB super sexy (Waiting on the sun), Yanofsky se donne à fond sous l’œil avisé de Q, le grand patron, qui en a vu d’autres… C’est lui qui met en scène Nikki-la-dynamo avec sa voix resplendissante. Tour à tour exubérante, révoltée et coquine, la femme-enfant révèle son petit secret, son intime confession :
« I’ve tasted poison. There’s no coming back. »
Cet album dynamique va-t-il lui offrir aux États-Unis une popularité comparable à celle d’un autre Canadien, Michael Bubblé, qui tient le record des palmarès jazz? On ne va pas attendre longtemps la réponse à cette question!
Une chose est sûre, plus personne, bientôt, ne dira : « Nikki qui? » ni « Nikki who? »
Beaucoup ici me connaissent via "la blonde" ! J'ai d'ailleurs découvert Nikki grâce au forum Stahlesque. Jusqu'ici, je trouvais la musique et la voix de Nikki bien agréables, mais sans réel coup de coeur. Mais j'ai écouté hier son nouvel album, et je suis convaincu ! J'espère donc suivre la progression de Nikki depuis le commencement.
Voilà, l'aventure blonde se terminant, une brune prend le relais !
Sinon, me styles musicaux sont bien-sûr pop-jazz, mais aussi pop-rock ou rock tout court.