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Interview du journal de Montréal

Un interview du journal de Montréal:

source: http://lejournaldemontreal.canoe.ca/journaldemontreal/artsetspectacles/musique/archives/2011/06/20110630-074311.html

Nikki Yanofsky, «l'enfant chérie» du Festival de jazz de Montréal, n'a que 17 ans. Pourtant, samedi soir, le concert qu'elle offrira en compagnie de l'Orchestre Métropolitain marquera son sixième passage au Festival, elle qui n'a jamais raté une édition depuis 2006, année où elle a été découverte.

Au téléphone, la voix de Nikki Yanofsky trahit son âge. Si on ne l'avait jamais entendu chanter, on aurait pu penser que les gens qui l'ont comparé à Ella Fitzgerald étaient tombés sur la tête.

Quoi qu'il en soit, c'est avec une jeune fille débordante d'énergie que le Journal a pu s'entretenir, hier, à quelques jours de son premier passage à la Salle Wilfrid- Pelletier de la Place des Arts.

«Je suis vraiment excitée, a déclaré l'artiste, qui habite toujours Montréal. En plus, comme ce sera mon sixième passage au Festival, nous devions trouver une façon originale de souligner l'événement.»

Ainsi, avec l'aide d'André Ménard, vice-président et directeur artistique du Festival de jazz, Nikki et son équipe ont choisi de s'associer à l'Orchestre Métropolitain, question de présenter un concert d'envergure.

«Lors des répétitions, j'ai réalisé à quel point j'étais enthousiaste à propos de ce spectacle. Je dois vous le dire, le résultat est vraiment cool, a-t-elle affirmé. Ces musiciens sont incroyables. Je suis honorée de pouvoir monter sur scène avec eux.»

Grâce au travail du pianiste Paul Shrofel, qui a créé les arrangements pour ce concert, Nikki garantit que les spectateurs ne seront pas déçus de leur choix.

«Sans révéler quelles chansons je vais présenter, je peux tout de même vous dire que j'interpréterai des standards de jazz. Chose certaine, grâce au talent de l'Orchestre, de sa conductrice et de Paul Shrofel, le public va croire qu'il est dans un film. Les arrangements sont vraiment magnifiques. Pendant la répétition, je n'arrêtais plus de me pincer. Je croyais rêver.»

La bonne voie

Nikki vit tellement d'expériences incroyables qu'elle ne sait plus par où commencer lorsqu'on lui demande de nous parler des événements qui ont marqué sa dernière année.

«Hier soir, j'étais au Blue Note, à New York, où j'ai chanté avec Jon Hendricks et Annie Ross, deux légendes du jazz. C'était tellement incroyable que je peux déjà dire que c'était l'un des moments forts de mon année», a mentionné celle qui, pour une deuxième fois en carrière, aura la chance de chanter avec Quincy Jones et Herbi Hancock au cours du mois de juillet.

Malgré tous les spectacles qu'elle offrira au Canada et en Europe, au cours des prochaines semaines, la chanteuse affirme tout de même jouir d'un été «tranquille», elle qui doit s'ac-corder du temps pour composer les chansons qui se retrouveront sur son deuxième album studio.

«Une fois de plus, je travaille avec de nombreux artistes», a déclaré celle qui, sur son disque Nikki (2010), interprétait, entre autres, des pièces coécrites avec Ron Sexsmith et Jesse Harris (Norah Jones).

D'ailleurs, lorsqu'on lui demande avec qui elle aimerait se produire en duo, Nikki mentionne Aretha Franklin, Paul McCartney et Stevie Wonder, rien de moins!

«J'ai le droit de rêver», a-telle lancé, avant d'éclater de rire. Sérieusement, je suis fière de tout mon parcours, a-t-elle ajouté. Je sais que ce n'est pas tout le monde qui a la chance de vivre ce que je vis. Par contre, une chose est sûre, j'adore faire mon métier. Pour moi, ce n'est pas un travail, ce n'est que du plaisir. Je sais, donc, que c'est ce que je veux faire pour le restant de mes jours.»
Vanessa Guimond
Le Journal de Montréal
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Serge