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Topic: 135 Minutes With Nikki Yanofsky (Read 4976 times) previous topic - next topic

135 Minutes With Nikki Yanofsky

135 Minutes With Nikki Yanofsky

Par Judith H. Dobrzynski, publié le 18 avril 2010 pour le magasine New York NEWS & FEATURES

http://nymag.com/news/intelligencer/encounter/65496/

Le compte-rendu est un peu léger pour quelqu'un qui a eu la chance de passer 135 minutes avec Nikki, mais c'est toujours ça de pris !

traduction à venir...

Re : 135 Minutes With Nikki Yanofsky

Reply #1
et la traduction :

Aussitôt assise à la table du Dizzy's Coca-cola jazz club, au Lincoln Center, surplombant Central Park, Nikki Yanofsky prend le menu, dit qu'elle est affamée, prévient qu'elle n'a pas de bonnes manières à table ("Vous allez voir : je suis capable de faire des miettes en mangeant une pomme"), annonce qu'elle voudra un dessert, et n'arrête pas de bavarder. "Je sais, je parle très vite", déclare-t-elle. "J'appelle cela le Nikkinais, c'est comme ça que je fais mon scat".

Le scat, chanter des syllabes insensées sur de la musique jazz, n'entre généralement pas dans le lexique d'une fille qui vient d'avoir seize ans. Mais Yanofsky sonne moins comme une adolescente que comme, disons, Ella Fitzgerald. Ce n'est pas exagéré. Écoutez son interprétation du fameux scat d'Ella "Airmail Special" (lorsqu'il a été enregistré en 2007 pour un album hommage du label Verve Records, Yanofsky est devenue la plus jeune artiste étant jamais apparue sur le label), ou son premier album complet, "Ella... of thee I swing" : les chansons sonnent comme si elles avaient été enregistrées par un artiste de 30 ans plus âgé, et il y a de cela 60 ans.

Quiconque ayant regardé les cérémonies d'ouverture des J.O. de Vancouver ont pu avoir un aperçu de cela lorsque Yanofsky entonna une version jazzy de "O Canada". Ce fut la première fois depuis qu'elle commença à se produire en public, en 2006, assure-t-elle, qu'elle fut vraiment nerveuse. "J'étais tremblante", dit-elle. "J'ai dit aux gars qui étaient avec moi, 'Dans cinq secondes le monde entier saura qui je suis'. Après-coup, j'ai pleuré pendant vingt minute, j'étais tellement submergée. Toute ma vie a changé." Maintenant, elle se prépare pour le lancement de sa carrière aux États-unis. Le premier album US de Yanofsky, "Nikki", un mélange de standards comme "I Got Rhythm", autant que de nouveaux morceaux qu'elle a co-écrits, sera lancé ici au Dizzy's le 4 mai. Il sera suivi, en juin, par un PBS special (ndt : un DVD) intitulé "Nikki Yanofsky: Live in Montreal", sa ville natale.

Un import québécois guillerette, incroyablement talentueuse, avec une voix telle un clairon de velours : nous avons déjà vu ça. Tout comme Céline Dion, Yanofsky peut entonner, crooner et ronronner, parfaitement. Mais il y a quelque chose d'immédiatement désarmant, presque immature à propos de Yanofsky, même si ses goûts musicaux sont plus sophistiqués (ou moins Vegas) que ceux de Dion. Dans tous les cas, elle évite toute comparaison directe : "Je ne la connais pas", dit Yanofsky de Dion, "mais nous nous sommes rencontrées et elle est très sympa".

Bien que le père de Nikki joue du piano et fasse partie d'un groupe, et que sa mère se définisse comme une "chanteuse de placard", Nikki a grandi alors qu'ils n'avaient qu'un seul enregistrement de Jazz, "Ella and Louis", l'album de 1956, duo de Fitzgerald et Armstrong. Nikki a fait connaissance avec le jazz à onze ans, lorsqu'un vendredi, son coach vocal lui a donné un enregistrement de "Airmail Special" à essayer. Le lundi suivant, elle avait non seulement assimilé la chanson, mais avait également trouvé son métier musical. Elle est rapidement devenue un phénomène au Canada, et a attiré des fans tels que Tony Bennett et Marvin Hamlisch. C'est le légendaire Hamlisch, pianiste, compositeur, chef d'orchestre, qui, en 2008, l'a amenée sur les scènes US. Elle a chanté au Carnegie Hall pour son 14ème anniversaire (l'auditoire lui a chanté "Joyeux anniversaire". "C'était un joli cadeau d'anniversaire", dit-elle.

Au cours des deux dernières années, Yanofsky (accompagnée de ses parents) a maintenu un lourd calendrier de tournées (Japon, Corée du Sud, Turquie...) et tout en essayant de rester à un bon niveau à l'école, à distance. "Je suis en dixième année à l'école St. George, et j'y vais quand je ne suis pas en tournée", dit-elle, ce qu'elle fait donc environ une fois par semaine. Jusqu'à présent, elle n'a pas eu besoin d'un tuteur et a été capable de maintenir une moyenne de 86. "Mes parents ne me poussent pas, c'est parce que je le veux tellement", explique Yanofsky. "La musique me fait me sentir tellement bien."

Peu après que le serveur eut débarassé sa soupe à l'oignon avec macaroni et fromage, elle s'agite aux sons cuivrés de l'orchestre de jazz afro-cubain de la Manhattan School of Music. Habillée d'un haut de maille noire sur un t-shirt gris et des jeans blancs, Yanofsky alterne entre frapper des mains, jouer sur la table comme sur un tambour, et se redresser pour regarder, en faisant occasionnellement virevolter ses cheveux bruns et bouclés. Lorsque le chef d'orchestre demande la participation du public, la voix de Nikki résonne clairement.

Le nouvel album de Yanofsky contient des traces de RnB, de soul, de rock, tout autant que des vocalises surprise : sa version de "Take the A Train" inclut un passage que Yanofsky a écrit sur le théâtre et le shopping, son autre activité favorite (depuis qu'elle est arrivée en ville ce matin, elle a déjà acheté deux bandeaux, un t-shirt, et un haut lors d'un passage éclair à travers Soho). Elle est prompte à souligner qu'elle n'est pas une évangéliste du jazz : "Je ne suis pas une chanteuse de jazz, je suis juste une chanteuse." Mais lorsque Candido Camero et ses 89 ans rejoignent inopinément la scène au Dizzy's, Yanofsky est hors d'elle-même. Camero a introduit les congas dans le jazz et a joué avec Dizzy Gillespie lui-même. Il est certes ralenti par l'arthrite, mais quand ses doigts bandés commencent à frapper les congas, son visage se fend d'un sourire de plaisir.

Yanofsky sort son BlackBerry pour prendre une photo de Camero. Quelques instants plus tard, elle se penche, et en désignant son téléphone : "Je laisse mes amis écouter. Ils adorent ça."

Il est 21h, et la foule venue pour la représentation de 21h30 attend pour entrer. Yanofsky a encore une chose en tête. Se dépêchant à travers la salle, elle se présente au batteur du groupe, Jake Goldbas, et ils s'échangent leurs coordonnées avec une promesse de parler au sujet d'une collaboration. Elle n'est à New York que pour trois jours, mais ne perd vraiment pas de temps.





Re : 135 Minutes With Nikki Yanofsky

Reply #2
Merci pour la traduction.

Daniel

Re : 135 Minutes With Nikki Yanofsky

Reply #3
135 Minutes With Nikki Yanofsky

Par Judith H. Dobrzynski, publié le 18 avril 2010 pour le magasine New York NEWS & FEATURES

http://nymag.com/news/intelligencer/encounter/65496/

Le compte-rendu est un peu léger pour quelqu'un qui a eu la chance de passer 135 minutes avec Nikki, mais c'est toujours ça de pris !

traduction à venir...

Merci, je partage tes traductions sur la page Facebook du forum.
--
Serge

 

Re : Re : 135 Minutes With Nikki Yanofsky

Reply #4

son premier album complet, "Ella... of thee I swing" : les chansons sonnent comme si elles avaient été enregistrées par un artiste de 30 ans plus âgé

Figurez-vous, c'est exactement la réflexion que nous nous sommes faite en regardant le DVD !
Quote from: mon épouse, un ami et moi-même
C'est une "gamine" qui a 30 ans de carrière derrière elle !!!
C'est tout bonnement stupéfiant, anormal, paranormal, extraterrestre...?  ;)

Merci beaucoup pour cette traduction, c'est super !  :)